Croatie Bosnie


Un défi sportif aux frontières de l'Europe ... 10 000 Km en vélo ... une aventure de 7 mois ...
Accueil

Edito
:: Recherche sur ce site ::

D'un rêve solitaire ...

Le Projet
Le Matériel
Le Financement


...à une réalité partagée.

Carnets de Voyage
Photothèque
"Biker en Herbe"
"Bike & Bulle"


Autour du projet

Partenaires
Presse
Liens
Remerciements
Contact





lolo Rien ne sert d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer lolo
Sarajevo

Le temps devient un peu plus clément.
Je visite Sarajevo sous un beau soleil. Je pars de bonne heure en tram et arrive dès 9h en plein cœur de la ville. Les artisans et les tavernes sont déjà ouverts dans le quartier de Bascarsija. Je ne manque pas de m’offrir quelques "bourek" et "cevapici" avec du yaourt frais en guise de petit déjeuner.

Au détour d’une petite ruelle je rencontre 2 cyclos italiens qui descendent eux aussi vers Mostar. Ils me confirment qu’il est possible de prendre la route 17 et d’emprunter des routes parallèles pour éviter les tunnels. Good news ! En début d’après midi je monte au cimetière de Sarajevo, on y a une belle vue sur toute la ville.

De retour du cimetière, mon attention est attirée par la route sur laquelle je suis. Le tram numéro 3 emprunte l’avenue que l’on voyait aux informations pendant la guerre. Certaines fenêtres sont encore criblées de balles ... Un snipper devait sûrement s’y cacher.

Je rencontre Damir, il est musulman et il m’invite à manger une glace. Il ne travaille pas aujourd’hui. Il ne travaille pas vraiment comme il me l’expliquera. « Il n y a pas de travail pour nous ici ». Et comme toujours on me demande si c’est facile de travailler en France ou en Angleterre ? Combien peuvent ils espérer gagner ? Je leur réponds toujours qu’il vaut mieux qu’ils restent chez eux plutôt que de se faire exploiter à 900 euros par mois sur Paris. Mais bon si je n’avais pas de travail, pas d’avenir, un père handicapé par la guerre et 2 ou 3 frères et sœurs je tenterais sûrement le coup. Damir a défendu Sarajevo pendant la guerre.

Comme il me le confie, ici tout le monde a au moins perdu quelqu’un de proche dans cette guerre. Lui même a été blessé pendant les combats. Je passe une partie de la soirée avec Damir et étrangement ma vision du conflit est modifiée par ce qu’il me dit. Plus j’avance dans ce pays et plus je comprends la complexité du problème.











Entre Sarajevo et Mostar ...


Quelques photos (:: accès à la photothèque ::)

  Cimetière de Sarajevo   Damir   Coucher de soleil sur Sarajevo   Sarajevo

Travel On Bike © 2009