Hongrie


Un défi sportif aux frontières de l'Europe ... 10 000 Km en vélo ... une aventure de 7 mois ...
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lolo Rien ne sert d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer lolo
Pecs / Donji Miholac

Ca y est, premier tour de roue en Hongrie.
On m’avait prévenu que la Hongrie n’était pas le pays des cyclistes. Je vous le confirme. La plupart des routes sont interdites aux cyclos, aucune alternative n’est vraiment proposée. Alors, en bon Français, je roule même quand les routes sont interdites. Cela me vaut quelques remontrances des automobilistes. Mais j’ai rendez-vous dans 2 jours avec Soaz. La fin justifie les moyens.

Le réseau secondaire est globalement en assez mauvais état.
Je ne couperais pas à la belle ornière à droite de la route, "les routes à la polonaise" comme je les appelle. Je m’arrête à Bukksek pour la première nuit et je rencontre un champion de VTT Hongrois (3ème au championnat national). Il m’invite d’ailleurs à dîner autour d’un bon barbecue avec ses amis. J’en profite pour lui demander mon petit glossaire hongrois. La langue est très difficile, les syllabes sont imprononçables, les hôtes ne manquent pas de rire lors mes pénibles répétitions. Je découvre un joli petit pays, en particulier sur la route 24, qui m’amène au point le plus élevé de la Hongrie.

La campagne est douce et je m’offre un beau bivouac du côté de Csany.
Pas possible de traîner le matin, il fait toujours très chaud, les 30° sont atteints dès 10h30. Je décampe de bonne heure car la journée s’annonce haute en couleur. Il me faut rejoindre le 15ème arrondissement de Budapest, à l’est de la ville côté Pest, pour retrouver Soaz. Les dieux ne sont pas avec moi ce jour là, après 90 Km à plein régime, j’arrive à Budapest sous un énorme orage.
Je me réfugie sous un pont d’échangeur tellement la pluie est forte ; un de ces orages de Juillet après des semaines de canicule. Ce n’est pas la meilleure idée que j’ai eue ! Au bout de quelques minutes de grosses flaques d’eau se forment sur la route ; laissant le soin aux bus et aux camions de m’asperger allègrement ! Pour couronner le tout, l’évacuation de la route supérieure déverse un liquide chaud et noirâtre, mélange d’hydrocarbures, de poussière et de gomme de pneu ... Ca a le mérite d’être chaud mais ça n’a rien de très agréable lorsque ça ruisselle jusque dans mes chaussures. Jetez un oeil à la vidéo ... C’était vraiment le déluge.

Après une vingtaine de minutes, je reprend la route et essaye de trouver ma route. Pas facile car les cartes ne sont pas des plus exactes, ajouter à cela que certaines rues ont le même nom dans différents arrondissements ...je finis néanmoins par trouver la pension que Soaz a réservée ... Bon, on est loin du centre mais à 50 euros les 2 nuits on ne va pas se plaindre !! Et ça change de l’ordinaire ...

Soaz arrive vers 21 heures ... Avec sous le bras ses 2 sacoches à vélo bourrées à craquer . Le seul moyen de nous retrouver sans trop ralentir l’aventure est bien sûr de continuer tous les deux à vélo. C’est aussi l’occasion pour Soaz de vivre d’un peu plus près mon quotidien ... un atout supplémentaire pour mieux nous comprendre à mon retour. La journée du lendemain commence de bonne heure, à la recherche d’un vélo. 120 euros de budget pour une monture qui doit faire dans les 700 Km...Vers 12hOO un beau vélo rouge est acheté, il sera prêt pour le lendemain matin vers 11h00. Nous partons sans perdre de temps pour visiter Budapest.

Mon premier sentiment est "Dieu que cette ville est sale". Les bâtiments sont magnifiques mais rien n’est entretenu. On sent clairement que la ville a eu un passé florissant et que l’Histoire a quelque peu entravé les choses. Les bâtiments sont gris, les corniches abîmées, les crépis mités, les boiseries pas entretenues, je ne suis vraiment pas emballé. Ce n’est pas tant le fait que ça soit sale mais plutôt que l’on voit qu’aucun soin n’est porté à toutes ces constructions. La vue panoramique du haut de la citadelle vaut néanmoins le détour : Vue magnifique sur Buda à l’ouest et Pest à l’est du Danube. En fin d’après-midi nous flânons au bord du Danube, enjambant d’imposants ponts pour passer de part et d’autre de la ville. Après une dernière soirée dans un bar à la mode au bord du Danube nous rentrons nous reposer ... Le départ est pour le lendemain ... Soaz est un peu stressée, va t-elle tenir le coup ?


Les Etapes
Banreve
Budapest

 

 


Sur la route de Pecs ...


Quelques photos (:: accès à la photothèque ::)

       

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