Ca y est, je suis de nouveau en piste et retrouve rapidement de bonnes sensations sur le vélo.
Je pensais qu’il me faudrait un peu de temps pour me remettre dans le rythme du voyage et finalement c’est comme si je ne m’étais pas arrêter.
Cela renforce mon idée qu’on ne part qu’une fois … après on continue là où l’on s’est arrêté.
La barrière de la langue est encore plus forte en Lituanie car je ne me suis pas fait traduire mes phrases clés dans ce pays.
Impossible de trouver quelqu’un qui parle anglais !
Le premier soir je trouve refuge dans une ferme près de Panevezys. J’arrive à me faire comprendre une fois de plus en Russe et plante ma tente à l’arrière de la maison d'un fermier après lui avoir bredouillé un :
‘ Mogu li ja postavitj moju palaktu zdesj ??’ (Savez-vous où je peux planter ma tente ?).
Il me montre un arbre au fond du jardin et me confirme par Zdesj (ici), je reprends du coup en montrant l’emplacement par un zdesj … c’est promis je me mets au Russe en rentrant…
C’est indispensable pour voyager dans tous ces pays de l’ex-URSS.
Le matin, le fermier vient me voir et me fait comprendre qu’il tient à me dire au revoir avant de partir travailler au champ et soudainement il me sort tous les mots en Français qu’il connaît … un, deux, trois, quatorze, cinq, seize, pupitre, tableaux, et il éclate de rire.
Il a appris un peu de français à l’école quand il avait 12 ans. Il me sert la main encore et encore et me remercie d’être venu le voir. Je le remercie chaleureusement en retour.
Pour m’approvisionner en nourriture, c’est assez simple. Il y a des petits marchands le long de la route. On y trouve surtout des tomates et des concombres, des oignons, mais c’est de saison et ça fait marcher l’économie locale.
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