10 mois de voyage: de Belgrade à Beijing

J’ai ri. J’ai pleuré.
J’ai douté. De joie, j’ai crié.
Puis, j’ai laissé l’emporter le sentiment de liberté.
J’ai laissé les jambes tourner.

Les semaines se sont succédé…
tandis que les sourires se sont multipliés.
Le cœur s’est gonflé…
tant les émotions l’ont chamboulé.

Sur ces plateaux, montagnes et vallées
On apprend à respirer, à regarder, à écouter.
On découvre un univers étoilé
Un monde qu’on s’était caché

Tandis que tout mon être découvrait enfin le mode ralenti
Mon cœur s’est enfui.
Sans s’arrêter de tambouriner, il s’est accéléré.
Pour le soigner, nous avons dû rentrés.

Quoi ?! Devoir m’arrêter ?
En pleine lancée, alors que je venais d’apprendre à voler ?
Sans que je ne l’aie décidée
Le voyage a tiré un trait sur mon envolée.

Détours imprévus, retours inattendus, plans changés.
Le voyage c’est aussi cela, m’a souvent dit mon coéquipier.
Plus expérimenté, il a su manœuvrer
Inspirant, il m’a fait rêver.

Et si c’était à refaire dans la foulée
Je le ferais, sans hésiter.
A deux toute la journée
C’est que je dois l’aimer !

Et ci-dessous, le dernier carnet de voyage de François où se mêlent sentiments de retour et élixir de jouvence:

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